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21 Mars 2020
Les conflits entre frères et sœurs peuvent se transformer en disputes ingérables si nous ne savons pas quand et comment intervenir. En effet, notre rôle en tant que parent consiste à rester neutre sans prendre parti et à intervenir efficacement. Seulement voilà, il n'y a pas de véritable formule magique pour instaurer la paix à la maison, c'est pourquoi il est important de savoir communiquer et écouter les enfants. L'objectif étant que chacun puisse trouver sa place et se sente à l'aise.
Les conflits au sein d'une même fratrie peuvent prendre une ampleur considérable s'ils ne sont pas gérés. La première chose à faire consiste d'ailleurs à identifier les véritables causes des disputes : rivalité, jalousie…
Et comme chacun a sa personnalité, il n'est pas rare qu'une simple phrase anodine mette le feu aux poudres. Les rivalités sont également omniprésentes chez les enfants qui ont peu d'écart d'âge. Malgré eux, ils pensent que l'amour que leur portent leurs parents change à l'arrivée d'un nouveau-né dans la famille.
Prenez le temps de leur expliquer que les mamans et les papas ont un cœur énorme qui leur permet d'aimer chacun de leurs enfants. De précieux conseils sont dispensés sur le site Parentsetenfantsepanouis.fr qui aide au développement et à l'autonomie de l'enfant.
Le degré d'implication des parents dépendra surtout de l'ampleur des conflits. S'agit-il de chamailleries passagères ou de vraies disputes ? On entend par chamailleries, les disputes légères, comme lorsque les petits de 4-5 ans ne veulent pas partager un jouet. À ce stade, il n'est pas important d'intervenir, car ce genre de dispute est très vite oublié.
En revanche, à compter de 5 voire 6 ans, les joutes verbales commencent à poindre, mais la mésentente reste ponctuelle. Les parents sont tenus d'intervenir en toute neutralité, proposer des solutions et inciter les petits à trouver des solutions adaptées.
En revanche, il arrive que les enfants se disputent violemment et beaucoup trop régulièrement. De véritables conflits à répétition peuvent en effet naître entre les plus grands. Pire, les paroles déplacées peuvent même laisser la place aux gestes violents.
Face à ce type de situation, les parents sont tenus d'être stricts, de stopper net les bagarres et d'instaurer des règles. Dans les cas les plus extrêmes, il faut séparer physiquement les enfants pour les protéger, les placer dans des pièces différentes pour qu'ils prennent le temps de réfléchir.
Une fois la colère passée, donnez l'opportunité à chacun des enfants de décrire la situation. S'en suit la recherche de solutions réalisables et adaptées à la fratrie. Bien évidemment, les solutions adoptées seront systématiquement intégrées aux nouvelles règles de la maison. En tant que parent, il vous incombera de les faire respecter sur le long terme.
La résolution des conflits réside également dans le développement de l'estime de soi chez les enfants. Ils apprennent ainsi à être plus autonomes, à relever les défis et à analyser chaque situation avant d'agir.
À proprement parler, l'estime de soi est essentielle, car l'enfant commence à prendre conscience de sa valeur personnelle. Il apprend à reconnaître ses forces, mais aussi ses limites. Il réalise mieux sa différence par rapport aux autres, fait des choix réfléchis et exprime ses besoins ou encore ses sentiments. Plus encore, un individu qui a confiance en lui établit systématiquement des relations positives avec les autres.
La méthode Montessori est particulièrement adaptée pour ce type de situation. Vous pouvez donc parfaitement régler les conflits au sein d'une fratrie en appliquant les grands principes de Maria Montessori.
Il faut ainsi considérer que chaque enfant a sa propre personnalité, son rythme et même ses propres besoins. En tant que parent, vous êtes tenu de respecter son besoin d'autonomie, son besoin de mouvement et surtout sa liberté.
Il pourra ainsi se développer à son rythme et dans les meilleures conditions. La méthode Montessori prône surtout la stabilité de la santé physique et l'équilibre psychique des petits. Ces derniers agissent librement dans un cadre établi et développeront systématiquement l'autodiscipline. Ces notions contribuent à réduire leur comportement destructeur, source de conflits.
Pour gérer les conflits dans une fratrie, il existe une autre technique qui consiste à stimuler la créativité de chacun des enfants. Comme vous le savez déjà, le développement de la créativité permet de jeter un regard neuf sur les situations.
La créativité contribue aussi au développement de la communication dans le but d'éviter les conflits. Pour ce faire, prévoyez des activités quotidiennes basées sur les jeux de construction ou d'assemblage. Pensez aussi à de petites séances d'animations avec des peluches, des marionnettes ou des poupées. Ajoutez-y des activités artistiques telles que le modelage, la musique, la danse, le dessin, mais aussi le théâtre. Ils seront tellement absorbés dans ces différentes activités qu'ils en oublieront les disputes.
En plus de remédier aux conflits, les activités créatives visent à renforcer l'identité, l'estime de soi de l'enfant. Stimuler la créativité conduit aussi au développement de la concentration et de la pensée critique.
De votre côté, faites preuve d'ouverture et de souplesse. Ne blâmez pas votre enfant lorsqu'il lui arrive de dessiner de travers. Intéressez-vous plutôt à ses goûts, aux jeux qu'il préfère. Échangez et favorisez le dialogue entre vos petits. Vos enfants apprendront ainsi à laisser libre cours à leur imaginaire, à faire leurs propres découvertes.
En parallèle, limitez les heures qu'ils passent devant les tablettes, les jeux vidéo, l'ordinateur ou la télévision. Incitez-les à aller jouer dehors, à inviter des amis. Ils trouveront par eux-mêmes leurs limites, apprendront à exprimer leurs émotions et leurs talents.
Dites-vous bien que tous les enfants sont créatifs, et ce, quel que soit leur âge. Il suffit de leur donner l'espace nécessaire pour qu'ils puissent développer leurs talents. En d'autres termes, évitez de les critiquer dès le moindre faux pas, soyez bienveillants et encouragez-les à développer leur potentiel.
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